Bonne nouvelle... si on veut !
J’apprends que les Israéliens, ont permis, pendant trois
heures, le passages de convois
humanitaires de ravitaillement dans les zones de combat. On ne peut qu’admirer
la compassion de ce grand peuple magnanime pour la Palestine, envahie et
écrasée par une armée étrangère, en
dépit de toutes lois internationales…
Mais il y a un petit bémol…
Car il se trouve que c’est Israël l’envahisseur !
Leur magnanimité s’en trouve légèrement entamée. Surtout
quand on sait que son armée a tiré un peu sur les convois, pour la forme,
faisant quelques morts seulement parmi
les personnels humanitaires.
Ainsi, prenant exemple sur son grand ami Bush, Israël s’est
autorisé a lancé ses chars et ses hélicoptères sur la bande de Gaza. Mais
seulement pour tuer les soldats du Hamas
qui constituent, à ses yeux, les bandes de Gaza. Ceux-là sont reconnaissables
au fait qu’ils portent la barbe et une kalachnikov. De sorte que Tsahal,
l’armée assaillante, est capable de les distinguer facilement aussi bien dans la foule qu’à travers les toits et les
murs. Il suffit de tirer dans le tas et de bombarder les habitations. Facile,
il suffisait d’y penser.
Bien sûr, il y a des « accidents », c’est le mots
employés par les gentils envahisseurs. Des femmes, des enfants, des civils, des
centaines de morts et de blessés parmi un peuple déjà privé de tout. Sauf de
roquettes.
Et les dites roquettes ont été le prétexte à l’intervention
armée, dite « de défense ».
« Tu m’envoies des roquettes, je t écrase ». La
loi du talion à l’israélienne !
Le tir de roquettes constitue le seul moyen dont dispose
encore les palestiniens pour attirer l’attention internationale sur leurs
conditions de (sur)vie. Parqués dans des réserves sans liens entre elles, privés
de leurs terres ancestrales, sans ravitaillement, sans travail, les
palestiniens n’ont plus rien à perdre, si ce n’est leur vie.
L’oppression d’un peuple par un autre, les juifs
connaissent, ils l’ont vécue. Mais cette fois, les victimes se sont transformées
en bourreaux. Quelles différences entre les ghettos et les pogroms de triste mémoire
et leurs actions présentes ?
Des blindés, des navires de guerre, des hélicoptères contre
quelques kalachnikov : le combat de Goliath contre David… (assimiler les
palestiniens à David, est un peu osé de ma part, qu’on m’en pardonne). Dans la
Bible, ce n’est pas le géant qui a triomphé. Cela devrait faire réfléchir les
va-t-en-guerre qui dirigent Israël.
Bon Dieu, si j’ose dire, quand ces deux peuples finiront-ils
de s’entretuer ? Ils ont tous les deux le droit d’avoir un pays à eux, ou
alors de partager le même, avec les mêmes droits. N’y aurait-il pas quelque
chose de plus intelligent à faire que de se saborder ?
Par exemple, au lieu de se mesurer à coup de couteaux, se
mesurer à coup de fourchette devant une bonne table ? Les femmes et les
enfants ne s’en plaindraient pas.