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Pratique de la dérision pure
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Pratique de la dérision pure
18 octobre 2008

(Melo)drame franco-italien

Bonne mauvaise nouvelle ou mauvaise bonne nouvelle (au choix)


Deux fillettes déclarées disparues ont réapparu saines et sauves. C’est la partie bonne nouvelle.

La mauvaise, c’est tout le reste. Enfin presque.

Il s’avère que c’est leur immonde père, d’origine italienne, qui les avait séquestrées dans un endroit tenu très secret car connu seulement que de près d’une demi-douzaine de personnes.

Au bout de quelques jours (voyez les précisions dans vos media habituels), les dites fillettes, sans doute nostalgiques de leurs copines, ont quitté leur séquestration pour se rendre au collège, comme si de rien n’était. L’enquête menée diligentement (ne cherchez pas dans le dictionnaire) comme d’habitude, a permis de confondre, comme dans du beurre, le coupable. La juge n’apprécia pas du tout le scénario de ce mauvais, et pas très malin, metteur en scène. Son sang de juge ne fit qu’un tour, toujours le même, il n’en connaît pas d’autre, et le père et ses comparses, pour ne pas dire ses complices, ont été mis dare-dare en examen. Ils vont payer les pots non cassés.

Le père, probablement ignoble et en plus certainement à l’origine de la division de la famille – a priori, c’est l’homme le fautif – va payer lourdement l’addition pour «soustraction d’enfants» et ressentir la multiplication de ses problèmes. Son compte est bon.

Comme quoi les bons comptes ne font pas toujours les bons amis.

De plus, les fillettes, qui ne le souhaitaient guère – d’après ce que j’ai compris – vont être remises dans les mains de leur mère, d’origine italienne et demeurant en Italie pour faire bonne mesure, afin que force reste à la loi. 

Dura lex sed lex comme disaient leurs lointains aïeux encore latins à l’époque.

La suite de l’histoire nous parviendra peut-être par voie de presse…

Ce qui est à craindre, c’est que les fillettes maintenant connaissent la chanson. Et peut-être un jour voudront-elles rejoindre, quand il sortira de prison, leur immonde père bien-aimé malgré la loi. Elles se tireront alors des flûtes en faisant une vrai fugue transalpine sans tambour ni trompettes. Même celles de la Renommée, qu’elles ont désormais acquise.

Mais soyons optimismes : la musique adoucit les mœurs et en France, tout comme en Italie, tout finit par la chanson ou la canzonetta.

Enfin, il faut l’espérer.

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