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Pratique de la dérision pure
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Pratique de la dérision pure
19 septembre 2010

Identification hasardeuse Ce matin, j’effectuais

Identification hasardeuse

Ce matin, j’effectuais courageusement et consciencieusement ma marche dominicale du mercredi sur la piste tracée il y a quelques décennies par JP Riquet. Mais qui l’a rarement utilisée à cet effet.

Soudain mon regard fut attiré par quelque chose d’insolite. Une chose peu courante pour un marcheur-le-long-du-canal : un noyé !

J’ai presque failli m’arrêter pour aller voir de plus près. Hélas, je suis tenu par les horaires. Je dois parcourir mon trajet en deux heures, aller et retour. Si je dépasse les délais prévus, je me fais incendier par ma femme qui m’accuse de profiter de mes moments sportifs pour batifoler…

J’ai pensé que d’autres personnes pourraient s’arrêter, tout le monde n’étant pas contraint d’avancer au chronomètre.

Lorsque je suis repassé le noyé était toujours là, le pied toujours dans l’eau, personne autour. Il n’avait suscité aucune curiosité de la part des promeneurs.

Bon, me suis-je dit, si personne ne s’y intéresse, c’est qu’il n’y a rien d’intéressant et j’ai continué ma route, car j’avais déjà accumulé quelque retard.

C’était un jeune noyé. Dix à douze ans, pas plus.

En tout cas bien trop jeune pour porter des fruits.

Peut-être dans deux ou trois ans quand je repasserai sera-t-il encore là.

En tout cas, il a plus de chance d’y être dans quarante ou cinquante ans que moi, car moi, je serai repassé.

Ah, à me relire, je crois avoir fait une petite erreur d’orthographe : il s’agit bien évidemment d’un jeune noyer.  Arbre qui pousse rarement les pieds quasiment dans l’eau, d’où mon étonnement.

Mais vous aurez rectifié de vous-même n’est-ce pas ?

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Commentaires
G
Je suis très sensible à la visite inespérée d'une personnalité telle que vous sur cet humble blog.<br /> Je retiens l'idée du point de départ du noyé vers une aventure... mais le point d'arrivée me semble aléatoire... voire plus loin, car je ne me crois pas suffisamment assidu pour écrire un roman. <br /> Mais il ne faut jamais dire:"Fontaine je ne boirais pas deux tonneaux", surtout à un noyé !<br /> Abattre un noyer qui tomberait sur un noyé déjà abattu... c'est peut-être un départ !<br /> Merci pour tout.<br /> Amicalement
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M
Eh bien, moi pas. Et je pense que l'histoire aurait été plus forte, plus cruelle, plus émouvante si le noyé avait été effectivement un noyé. Cela aurait donné une histoire étrange et fantastique. Je pense, du moins. <br /> Merci pour votre visite sur mon blog.
Répondre
S
bien evidement;-)
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