ATTENTION AUX INTENTIONS
On dit que l’enfer est pavé de
bonnes intentions.
Admettons que cela soit vrai.
Cela permettrait aux émeutiers,
professionnels ou amateurs, de
continuer là-bas ce qu’ils faisaient ici-bas, c’est-à-dire des manifestations.
Contre les hausses de température, ou la baisse du pouvoir de rachat, par
exemple. Et par conséquent, et faute de mieux, de casser les vitrines des
commerçants lucifériens.
Pour leur montrer de quel bois ils
se chauffent.
Mais il y a, à mon avis, un point
où le là-bas blesse. Car, si les bonnes intentions présentent l’avantage d’être
plus légères que les pavés de grés (ou de force) parisiens, elles ont
l’inconvénient d’être moins solides, moins fermes dirais-je même. Et alors, le
risque qu’elles n’atteignent jamais leurs objectifs est grand.
Enfin, on verra quand on y sera.
Mais il n’y a pas le feu !
Heureusement que nous n’avons pas ce genre de
dilemme quand on a les pieds sur Terre.
Surtout pas les politiciens.