EN FINIR AVEC LES COUPS
Vous en avez marre des COUPS ?
Ou avez-vous peur de constater tous ceux que vous
donnez inconsciemment à longueur de journée ?
Toujours est-il que vous n’êtes guère volubiles en
la matière…
Finalement, je vous remercie pour votre non-participation,
ainsi, j’aurai moins de devoirs à corriger.
Pour en finir avec les COUPS, je vous en envoie
encore une rafale afin de vous achever… le chapitre !
C’était un COUP de sonde, ce fut un COUP d’échec. Ce
devait être un COUP d’adresse, ce fut un COUP d’arrêt. Ce devait être un COUP
de force, ce fut un COUP pour rien. J’escomptais en retirer un COUP de jeune et
me voilà avec un COUP de vieux ! Et ça fiche un COUP ! Pourtant, tous
les COUPS étaient permis, un petit COUP de coude amical, ou un COUP de ceinture,
qui l’ai déjà moins. Un COUP de trique et même un COUP de fouet peut-être. Des
COUPS de bâton, très classiques. Ou un COUP de pelle ou de pioche, pourquoi pas
un COUP de batte, ou de golf ? Et puis tant que nous y sommes, un COUP
d’arquebuse, un COUP de pistolet mitrailleur, au COUP par COUP -de préférence
aux rafales trop expéditives- pour faire bonne mesure. Les COUPS de feu font
toujours plaisir (demandez aux restaurateurs qui en profitent pour
exercer leur talent et leur fameux COUP de fusil !). Et pour en finir, un
COUP de canon, définitivement expéditif !
Au lieu de lancer cette idée des COUPS, d’ouvrir
cette farce en frappant les trois COUPS réglementaires, j’aurais mieux fait à
COUP sûr d’aller à la pêche au COUP.
Ou d’aller donner quelques COUPS de pédales sur mon
fier destrier à deux roues.
Enfin, je ne dois pas prendre cette erreur
d’aiguillage pour un COUP de boutoir.
J’attends que mon coucou suisse -d’appellation
contrôlée, sinon il y a longtemps que je lui aurais COUPé le cou- que mon
coucou donc sorte, sur le COUP de minuit, pour passer un COUP de fil à mon
agence qui me préparera un COUP de pub mieux ficelé, en espérant que ce ne sera
pas le COUP de grâce !
Moi, j’en ai définitivement marre des COUPS, j’ai
des bleus partout, y compris à l’âme.
Alors gardez-vous bien de m’en envoyer. Merci.