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Pratique de la dérision pure
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Pratique de la dérision pure
5 octobre 2007

QUELS CHAMEAUX !

Mon cher Potier (http://www.celadon7.canalblog.com) dans son dernier commentaire, me titille (gentiment) à propos de camélidés.

Ne voulant pas être en reste, j’ai décidé unilatéralement, d’approfondir la question.

Les lamas: ne pas confondre le lama de Lima avec le lama de Lhassa qui, d'ailleurs, n'ont en général pas de bosse, ni l'un, ni l'autre. Ce qui ne les empêche pas de bosser tous les deux, mais pas ensemble. Chacun ayant un boss. Le premier paît dans les Andes sous la surveillance d'un quechua quelconque (quel choix !). Le deuxième prie pour la paix sous la houlette (spirituelle) d'un Dalaï, lui-même Lama. Il existait aussi un autre Lama, mais je crois qu'il a cessé de déblatérer...

Les vigognes: ne pas confondre les vigognes de Pucallpa, ou d'ailleurs, avec les cigognes d'Alsace. Les premières passent leur temps, à poil et sans vergogne, à bouffer de l'herbe péruvienne, ou d'ailleurs. Et quand elles sont bien grasses, ce qui n'arrive jamais, on leur bouffe toujours la laine sur le dos (sans bosse !). Quant aux secondes, elles volent impunément dans la campagne alsacienne et bouffent la grenouille, sans que personne ne s'en offusque. En échange, elles assurent le transport des nouveaux-nés. A remarquer qu'elles sont le plus souvent à plume qu'à poil, contrairement à certaines grues... Mais la question n'est pas là.

Les alpagas: Ce sont les copains des vigognes et passent leur vie de la même façon : à ne rien faire qu’à brouter et se faire manger la laine sur le dos. Les boss sont très amateurs de costumes fabriqués avec cette laine. Ce qui leur permet d’avoir la classe et d’être assez chics pour bouffer élégamment la laine sur le dos des autres. On les traite souvent de chameaux… quand on est gentil !

Les guanacos: ce sont les plus petits de la famille. Les plus sauvages aussi et il faut courir vite pour les attraper ! Quoique. Ils sont tellement badauds qu’il suffit de leur tirer un coup de fusil dans les fesses pour qu’ils viennent voir le chasseur afin de savoir comment il s’y prend ! Et puis la laine sur le dos …etc. Remarque : il ne faut pas le confondre avec le guano qui n’est qu’un tas de m…. de volatiles, à plume donc.

Je ne m’étendrai pas sur les chameaux et autres dromadaires qui sont des bêtes de somme (comme la mouche tsé-tsé, mais dans un autre genre) très inconfortables, à cause de leur(s) bosse(s) et de leur façon de marcher. Ils tanguent comme des navires en péril dans la tempête, et le mal de mer qui va avec s’ensuit. Ce qu’il leur a valu leur surnom de « vaisseaux du désert ».

Un conseil, si un de ces animaux n’est pas content, et c’est presque toujours le cas, il vaut mieux se tenir sur les côtés, éventuellement derrière -encore que…- et jamais devant. Quand il blatèrent, ils éclaboussent des postillons baveux dans un angle de 180 degrés et sur plusieurs mètres de distance. Quand ils crachent, ce sont des mollards (j’allais dire glaviots, mais je ne veux pas être vulgaire), qu’ils expédient sans préavis, avec une précision telle que vous n’avez plus qu’à aller vous laver. Si à ce moment, vous avez la bouche ouverte, je vous souhaite bon appétit !

Je sais bien que je ne suis pas exhaustif, mais les camélidés ne sont pas des bestioles attachantes, la meilleure preuve, c’est qu’il est difficile et rare de les attacher.

Laissons-les donc paître en paix.

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Commentaires
M
On sent le sérieux des recherches sur la bête !!<br /> Tiens, du coup, j'irai me coucher moins sotte ce soir !!
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